Vous savez, moi je crois que je suis pégué par ma Copine dans l'invisible. lorsqu'Elle m'avait rendu visite, il m'avait semblé entre des voix de jeunes filles qui riaient dehors et c'est ce qui m'avait réveillé. Puis j'avais entendu ma Copine dire: "C'est là qu'il habite". cela m'avait complètement réveillé et horreur, Elle avait commencé par me paralyser entièrement, c'est terrifiant ce truc, avant d'entrer en traversant les murs dans un grand souffle chaud, juste pour me dire bonjour et me dire de regarder l'heure. Je crois que ma Copine dans l'invisible est péguée depuis longtemps déjà . Ce matin Elle m'a encore réveillé à 05 00 00, c'est très numérique ses trucs, un code entre nous, un code amusant qui passe par des messages sur ma montre ou des horloges. Ouf, tant qu'Elle ne me paralyse plus, Elle ne voulait pas que je la touche dans unreflexe de peur, ouf, cela va.
Les amours éternelles, les amours péguées font penser aux astres froids, c'est l'impression ressentie ce matin. Vous savez ces grands feux qui brillent dans les cieux. un éclat puissant et magique au début, qui semble durer l'éternité. et p...uis ces astres s'épuisent et deviennent des soleil froids dans le grand vide sidéral.
Peut être est ce pour cela que les naissance sont des oublis de la mémoire, pour relancer les amours dans un nouveau jeu, pour de nouvelles amours éternelles sans épuisement.
Ce qui est amusant, c'est les reflexions que l'on peut faire à partir de l'observation de simples plantes. tous les délires imaginaires que l'on peut lancer.
Vous la voyez cette sorcière en train de préparer un filtre d'amour éternel avec ses pègues!
Bonne journée mes amies. bisous. je vous adore.
Oh et puis après tout c'est bon d'être pégué dans des amours éternels, qu'ils le soient ou non, peut importe après tout. C'est bon d'être pégué et de croire que c'est éternel.
Je ne sais pas si c'est son vrai nom. je la nomme ainsi depuis tout petit. des pègues qui s'accrochent aux chaussettes, aux shorts, aux pulls, tous les gamins qui font un peu d'école buissonnière connaissent les pègues
Nous étions trois copains, nous avions construit une petite cabane près d'un ruisseau dans un vallon. pour aller à l'école, il fallait descendre dans ce vallon et remonter de l'autre coté, sauf que nous ne remontions pas, nous préférions rester en bas, avec les lézards, les crapauds, les petits oiseaux. Nous chassions avec des petits pistolets à plomb ou des lance pierres, nous organisions un petit festin autour d'un feu, nous fumions des bois fumants, la belle vie. Sauf qu'au bout d'un trimestre d'école buissonnière nous sommes passé tous les trois en conseil de discipline et nous avons été renvoyé de l'école pour une semaine avec un avertissement, la prochaine fois ce sera défénitif. Bon cela nous a un peu calmé. La cabane ne servait plus que pendant les vacances ou les jours sans école. Quand j'y repense, je trouve que nous étions bien cruels avec ces petits oiseaux que nous faisions griller. Nous avons même mangé une grosse couleuvre grillée. C'est délicieux. Je crois que déjà à l'époque nous étions un peu "timbrés". Après nous avons voulu apprivoiser un corbeau, et un petit milan. impressionnant ce milan devenu grand. je me souviens de Luc qui se baladait avec ce rapace énorme sur son épaule...
C'est loin tout cela.