Des petits papillons au Paradis, au Paradis éphémère, au Paradis qui ne dure qu'un jour, oui, mais quel jour extraordinaire!
C'est le grand spleen des couleurs, des odeurs enivrantes, c'est l'extase parmi les fleurs. Ainsi sera peut être notre âme, telle un petit papillon des champs Élyséens, uniquement occupée à virevolter au dessus des fleurs et des prairies du Royaume des Cieux. Oui, oui, revendiquons notre droit à l'extase, ici et maintenant. Faisons comme les plus fous ou les plus ivres des poètes, revendiquons notre droit au Paradis sur Terre. Quelle drôle d'idée que de se contraindre et d'attendre la mort pour obtenir peut être, un petit coin de Paradis. Non, c'est ici et maintenant !
Bises mes Amies.
Ivano
Bises mes Amies.
Ivano
Réponse d'un sage
Un jour qu'avec sollicitude
Des habitants d'une cité
L'avaient longuement exhorté :
A sortir de sa solitude :
" Qu'irais-je donc faire à la ville ?
Dit le songeur au teint vermeil,
Regardant mourir le soleil,
D'un air onctueux et tranquille.
Ici, de l'hiver à l'automne,
Dans la paix des yeux, du cerveau,
J'éprouve toujours de nouveau
La surprise du monotone.
Mes pensers qu'inspirent, composent,
Les doux bruits, les molles couleurs,
Sont des papillons sur des fleurs,
Voltigeant plus qu'ils ne se posent.
Une petite photo du soir, en passant, pour vous mes si extraordinaires Amies, que j'adore. Au fond c'est la montagne de Lure. Très peu d'eau dans les rivières. On se croirait déjà au mois d'août. Puisse ce petit champs de lavandes au soleil vous faire passer une bonne soirée.
Ivano Ghirardini
Louis-Xavier de RICARD (1843-1911)
La Garrigue
Puisse ma libre vie être comme la lande
Où sous l'ampleur du ciel ardent d'un soleil roux,
Les fourrés de kermès et les buissons de houx
Croissent en des senteurs de thym et de lavande.
Louis-Xavier de RICARD (1843-1911)
La Garrigue
Puisse ma libre vie être comme la lande
Où sous l'ampleur du ciel ardent d'un soleil roux,
Les fourrés de kermès et les buissons de houx
Croissent en des senteurs de thym et de lavande.