vendredi, avril 15, 2011

J'adore les idées de ma Copine dans l'Invisible !

Un petit bouquet de lilas pour vous souhaiter une très bonne fin de semaine. Reposez vous bien, profitez du soleil joyeux. Ouaouh j'adore les idées de ma Copine dans l'Invisible ! Je trouve génial ce qu'Elle m'a demandé de faire avec cette page facebook, photo après photo, commentaire après commentaire, je sens les effets, c'est même extraordinaire et c'est ravissement. Je sais lorsque je lis vos commentaires que vous ressentez cela aussi. C'est vraiment une chose incroyable que ces connections vibrations à distance, c'est physique, je veux dire par là qu'il est possible de ressentir cela dans son corps et pas seulement en esprit. Cela me laisse penser que pour vivre vraiment, il faut se connecter, oui mais sur qui, sur quoi? Il suffit de faire le vide en soi et Elle est là, la grande, l'immense source de Vie. En boire ne serait-ce qu'une goutte , c'est ne plus jamais avoir soif. C'est magique !
Bises mes puces adorées.
Plein de soleil sur vos âmes.
Ivano

Les hommes sont comme les plantes, ils sont sous influence. Le printemps précoce des fleurs et les révolutions arabes, il semble qu'il existe des liens. Qu'en était-il en 1968, en 1848...?

Bonjour, buongiorno, hola, hej, שלום, مرحبا

Sous un berceau, tranquillement assis,
Où le lilas flotte et pend sur ma tête,
Je sens couler mes pensers rafraîchis
Dans les parfums que la nature apprête.
Des bois dont l'ombre, en ces prés blanchissants,
Avec lenteur se dessine et repose,
Deux rossignols, jaloux de leurs accents,
Vont tour à tour réveiller le printemps
Qui sommeillait sous ces touffes de rose.
 



François-René de CHATEAUBRIAND (1768-1848)

mercredi, avril 13, 2011

Je suis fou des tulipes du Pays de Lure...

Une photo amusante, un champ de tulipes dans les Alpes de Haute Provence. En fond, le village de Lurs et la Montagne de Lure. Totalement irréel à contempler dans la réalité, mais joli et reposant pour les yeux, excitant pour l'imagination. C'est fou ce que peuvent faire les hommes. Cela n'existe que par le travail des hommes. Cette photo nous interpelle, semble nous dire quelque chose. Non, non, ce n'est pas un montage, ces champs de tulipes existent bel et bien. Ils m'ont fait rire. Je pense qu'ils auraient du plaire à Dali...
-je suis fou des tulipes du Pays de Lure...
Je blague, je blague, les puces.
La Tulipe changeante, étale sa peinture
Excellente journée à Vous.
Ivano



* Georges de SCUDÉRY (1601-1667)

Le printemps

Enfin la belle Aurore, a tant versé de pleurs,
Que l'aimable Printemps nous fait revoir ses charmes ;
Il peint en sa faveur, les herbes et les fleurs,
Et tout ce riche Émail, est l'effet de ses larmes.

Cibèle que l'Hiver accablait de douleurs,
Et qui souffrait des vents les insolents vacarmes ;
Mêle parmi ses Tours, les plus vives couleurs,
Et triomphe à la fin par ces brillantes Armes.

Les Roses et les Lis, d'un merveilleux éclat,
Confondent la blancheur, au beau lustre incarnat ;
La Tulipe changeante, étale sa peinture :

Le Narcisse agréable, à l'Anémone est joint ;
Bref, tout se rajeunit ; tout change en la Nature ;
Mais superbe Philis, mon sort ne change point.
 

dimanche, avril 10, 2011

Le grand spleen ! feu, feu !

Bonjour, bonjour...sommes nous déjà au Paradis? Est-ce le chant mélodieux des Anges sous ma fenêtre ou bien quelque rossignol égaré qui me gratifie de son concert? Je ne sais, je ne sais plus où je suis, je ne sais plus ce que je croyais savoir, tout se dilue, c'est le grand spleen de l'aube nouvelle. Oui, j'entends bien les trompettes des Anges:
-Voici, le Royaume des Cieux, Il vient !
Oui, c'est cela que chantent ces trompettes divines dans l'air pur du matin. Les petits oiseaux ne font que reprendre les refrains. C'est la grande joie, l'immense paix, le jour béni, le jour des "miracles", le grand jour de toutes les magies.

Puisse mes mots vous faire rire et puisse un merveilleux sourire glisser sur vos lèvres. Bonjour, bonjour! Une petit essai d'aquarelle informatique avec les iris jaunes. J'adore vous offrir des fleurs le matin. Bises. Excellente journée à Vous dans le grand nirvana, le grand spleen de l'âme en feu !
Ivano

Comme un vol criard d'oiseaux en émoi,
Tous mes souvenirs s'abattent sur moi,
S'abattent parmi le feuillage jaune
De mon coeur mirant son tronc plié d'aune
Au tain violet de l'eau des Regrets
Qui mélancoliquement coule auprès,
S'abattent, et puis la rumeur mauvaise
Qu'une brise moite en montant apaise,
S'éteint par degrés dans l'arbre, si bien
Qu'au bout d'un instant on n'entend plus rien,
Plus rien que la voix célébrant l'Absente,
Plus rien que la voix - ô si languissante ! -
De l'oiseau que fut mon Premier Amour,
Et qui chante encor comme au premier jour ;
Et dans la splendeur triste d'une lune
Se levant blafarde et solennelle, une
Nuit mélancolique et lourde d'été,
Pleine de silence et d'obscurité,
Berce sur l'azur qu'un vent doux effleure
L'arbre qui frissonne et l'oiseau qui pleure.


VERLAINE : Le Rossignol (Poèmes saturniens/paysages tristes VII 1865) 
http://verlaineexplique.free.fr/poemesat/rossignol.html

C'est juste pour voir le contraste, boudiou que Verlaine est triste dans son poème...Pourtant on retrouve le même contraste dans la photo, entre le gris triste du mur et le jaune solaire de l'iris...je sens un lien, je cherche les mots...